Voilà quatre ans que nous n’avions pas entendu le son des orgues de
Barbarie dans les rues de Bon-Encontre. Même ceux qui ne sont pas fans
de ces curieuses sonorités aigrelettes ont fini par y trouver de
l’attrait après tout ce temps où ils ne les avaient plus entendues !
Venus de Bretagne, de la région Paca, de la Nouvelle-Aquitaine et
même de Belgique, les festivaliers ont été accueillis samedi matin par
l’association Les Fadas de la musique mécanique pour cette treizième
édition.
Pour la plupart, une sorte de retrouvailles maintes fois renouvelées
; certains étaient déjà de la partie lors du lancement du premier
festival. Le doyen d’entre eux a 86 ans, mais la relève est assurée
puisque la plus jeune a à peine 30 ans.
Un beau soleil et l’amitié étaient au rendez-vous et la soirée
cabaret de samedi, à Prévert, allait créer une ambiance des plus
festives.
Le choix du comité organisateur s’était porté sur la compagnie
Music’All. Une douzaine d’amateurs, venus d’Antagnac près de
Casteljaloux, allaient se produire devant les cent quarante personnes
qui avaient pris la précaution de réserver pour participer à ce
repas-cabaret.
Des amateurs qui n’ont rien à envier à des professionnels, qu’il
s’agisse des chanteurs ou des danseurs. De belles voix, de jolies
chorégraphies, de chatoyants costumes, de la beauté, de l’humour…
toutes les composantes d’un spectacle de qualité ; il a ravi les
participants. Bon-Encontre, unique festival du genre rescapé du grand
quart Sud-Ouest, aux dires des participants, devenu incontournable !
Et si vous leur demandez pourquoi, ils vous citeront la qualité de
l’accueil mais aussi celle des repas qui leur sont servis durant leur
séjour ! Rajoutez-y une météo particulièrement propice et un public au
rendez-vous, pas de raison pour que la prochaine édition (2024) ne soit
pas attendue avec impatience par les festivaliers.