L'original de cet article peut être consulté en cliquant ici

Publié le 20/09/2018 à 03:53

Orgues de barbarie : un festival plein d'histoires

Le public a poussé la chansonnette sur le parvis de l'hôtel de ville. /  Photo DDM
Le public a poussé la chansonnette sur le parvis de l'hôtel de ville. / Photo DDM

La 10e édition du festival d'Orgues de Barbarie, qui se tenait les 15 et 16 septembre à Montesquieu a emballé son public grâce à une programmation particulièrement riche qui envahissait le cœur du village. Une trentaine de tourneurs costumés animaient les rues et ruelles, et invitaient même le dimanche au zénith de midi les promeneurs à pousser la chansonnette sur le parvis de la mairie garni comme un œuf. D'autres animations enrichissaient ce week-end festivalier avec des contes, un atelier maquillage, un Manège de papi, une promenade légendée du village avec des panonceaux d'informations historiques retraçant l'histoire de Montesquieu ou encore une exposition d'instruments de musique mécanique datant de 1750 à nos jours. Là, sous la halle, le guide conférencier passionné redonnait vie à une foultitude d'instruments tels qu'un album photos musical polonais, une théière musicale, un Calliope à disque métallique de 1870 ou encore une pièce unique et rare : l'orgue de salon à flûtes en étain ayant appartenu à Napoléon III.

Un formidable festival dont l'organisation et ses bénévoles étaient loués par le maire, Claude, Lafon lors de son allocution. Il n'hésitait pas à dire que cette belle famille du festival d'orgues de barbarie laissait un grand vide et une profonde nostalgie dès qu'elle venait à quitter la commune le dimanche soir.

La Dépêche du Midi